Femmes des Landes intérieures

En ce jeudi 8 mars, nous célébrons la journée internationale des droits de la femme. 

On a trouvé que c'était le moment idéal pour vous parler de femmes, on a fait une petite sélection de femme que vous connaissez pour certaines, et d'autres dont vous ignorez l’existence et pourtant elles ont accomplies de grandes choses. Elles ont toutes un lien avec les Landes Intérieures, alors ici on vous raconte leur histoire ...

la dame de brassempouy

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La Dame de Brassempouy, aussi appelée Dame à la Capuche, est l'une des plus anciennes (voir la plus ancienne) représentation d'un visage humain. 

 

Constituée en ivoire de mammouth, cette petite statuette date du Paléolithique supérieur (environ 23 000 ans av. J.C.). Elle fut découverte en 1894 dans une grotte de Brassempouy. Le site de la Maison de la Dame de Brassempouy regroupe différents objets découverts au cours des fouilles, un espace muséographique consacré au site archéologique de Brassempouy et à la collection de moulages de statuettes paléolithiques offertent au musée par Henri Delporte (l'une des personnes ayant trouvé la statuette).

Cependant, la véritable Dame de Brassempouy est conservée au Musée d'archéologie nationale, à Saint-Germain-en-Laye.

 

NB : Elle est appelée "dame", or rien ne prouve que ce ne puisse pas être la représentation d'un visage d'homme.

 

Plus d'infos : prehistoire-brassempouy.fr

 


Sautons quelques siècles et découvrons Diane d'Andoins ! Vous connaissez ?

 

Née à Hagetmau en 1554, Diane d'Andoins comtesse de Guiche, aussi dit "la belle Corisande" est plus particulièrement connue pour avoir été la maîtresse royale du roi Henri IV de France.

Femme richissime, elle est l'une des plus riches héritières de Béarn. Elle épouse Philibert de Gramont en 1568, mais celui-ci meurt en 1580 et Diane devient veuve à l'âge de 26 ans. 

Réputée d'une grande beauté, elle n'en est pas moins intelligente, et compte dans ses relations de nombreux intellectuels tel que Montaigne. 

 

Henri III de Navarre (futur Henri IV de France) la rencontre, grâce à sa sœur Catherine de Bourbon avec qui elle est proche, et la courtise assidûment. Elle aura une grande influence sur lui car à la différence de ses autres maîtresses, il l'associe à ses affaires. Pendant les guerres de la Ligue, elle vendit pour lui ses diamants, engagea ses biens, et alla jusqu'à lui envoyer des levées de 20 000 Gascons, qu'elle avait enrôlés à ses frais. Henri lui écrit « avec son sang » la promesse de l'épouser, mais il ne tient pas parole. 

Elle meurt en février 1621 dans son château d'Hagetmau.

Diane d'andoins


Hélène boucher

Hélène Boucher est née à Paris en 1908. À 22 ans, après la guerre, elle décide de devenir aviatrice afin de venger la mort d'un ami de son frère. Elle devient l'élève de Henri Farbos, pilote français, au sein de l'aéroclub des Landes de Mont de Marsan. Elle passe son brevet de pilote professionnelle de transport public en 1932 et devient ainsi la 4ème en France à le décrocher.

 

Elle s'achète aussitôt un petit avion d'occasion. Et participe rapidement à des rallys aériens comme celui de Caen-Deauville ou encore Paris - Saïgon. En 1933, elle bat le record du monde d'altitude féminin pour avion léger avec 5 900 mètres à bord de son avion. Elle se lance dans l'acrobatie aérienne. Et au même moment participe au combat féministe en devenant militante pour le vote des françaises. La même année, elle signe un gros contrat avec Renaud pour tester leurs avions et devenir l'égérie de leur voiture de sport de prestige. 

En 1934, elle se classe seconde aux 12 Heures d'Angers, et bat le record du monde de vitesse toute catégorie de 1 000 km pour avions légers. 

 

Malheureusement c'est aussi l'année où Hélène Boucher se tue lors d'un entraînement à l'aérodrome de Guyancourt. Un hommage national lui sera rendu en l'église Saint-Louis-des-Invalides à Paris. Son cercueil est exposé pendant deux jours. Elle est la première femme à recevoir un tel honneur.


Maïté, est sans aucun doute la cuisinière la plus connue des années 90. avec son fort tempérament et son accent chantant, elle fit le bonheur de nombreux téléspectateurs.

 

C'est un jour de 1983 que la vie de Maïté va radicalement changer. Alors qu'elle cuisine le dimanche pour l'équipe locale du rugby, elle se fait remarquer par Patrice Bellot, réalisateur venu tourner un documentaire sur l'équipe. Son caractère tranché a tout de suite convaincu l'homme qui lui propose d'animer sa propre émission culinaire : La cuisine des Mousquetaires. Débute alors la folle aventure de la cuisinière du Sud-Ouest. Très vite, son émission diffusée sur France 3 va devenir un rendez-vous immanquable pour de nombreux français. Un succès énorme qui restera plus de 16 ans à l'antenne. 

En parallèle, elle décide de revenir à ses origines en ouvrant avec son mari son propre restaurant, "Chez Maïté", dans sa ville natale à Rion-des-Landes. 

 

Aujourd'hui, elle se consacre intégralement à sa famille et notamment à ses petites-filles qui doivent certainement manger de délicieux gâteaux. 

Maïté


Hélène darroze

On reste dans la cuisine pour cette dernière femme des Landes. 

La très célèbre Hélène Darroze, actuellement jury du show télévisé de M6 "Top Chef". 

 

Issue d'une famille de cuisiniers, elle née à Mont de Marsan en 1967 et vit toute son enfance à Villeneuve de Marsan où son arrière grand père tient l'Auberge "Le Relais". 

Celle-ci sera reprise par son grand père et sa grand mère, puis son père et son oncle. Elle sera marquée toute son enfance par les bons produits du Sud-Ouest et plus particulièrement du Pays Basque : les cèpes, les œufs frais, le foie gras, la volailles, le bœuf de Chalosse, le saumon de l'Adour et l'agneaux de lait du Pays Basque. Et devient ainsi chef cuisinier à son tour. 

 

Elle obtient deux étoiles au Guide Michelin en 2003 pour son restaurant gastronomique "Hélène Darroze" de Paris. Elle devient l'une des seuls chefs féminins étoilés de France. En 2010, elle obtiendra une seconde étoile pour son restaurant londonien. 5 ans plus tard, elle sera même nommée "meilleure femme chef du monde". 


En bonus, la pub de Maïté dont tout le monde se souvient "Y a pas écrit bécasse ici !"

Sarah

le 8 mars 2018



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